Je trouve ça fascinant de documenter les métiers qui s’éteignent à petit feu.
Merci Brut pour cette présentation d’une bergère (una pastora).
Je trouve cette activité super utile pour améliorer ses capacités de se présenter, de parler de son travail. Cette vidéo spécifiquement permet également d’aborder du vocabulaire de l’agriculture ainsi que du monde du travail.
Le vocabulaire de la vidéo :
Cordero : agneau
Un rebaño : un troupeau
Una cabra : une chèvre
La ganadería : l’élevage
Ganado : bétail
Dar a conocer : faire connaître
Llegar a fin de mes : boucler les fins de mois
Pour aider à l’apprentissage de l’espagnol, niveau collège (lien d’affiliation Amazon) :
Avertissement : cet article va parler crument d’une série et de son vocabulaire sur le thème du sexe. Si vous ne vous sentez pas concernés, passez votre chemin !
Cette série me tiene enganchado. C’est fou comme ça fait du bien de regarder une petite comédie romantique très légère parfois. Un petit plaisir coupable. L’humour, la diversité des formes d’amour, les rebondissements, tout est addictif.
Je vous recommande vivement de regarder la bande-annonce de la 3e saison de Valeria :
Le vocabulaire de la bande-annonce :
Un polvo : une baise, une partie de jambes en l’air
Una pareja estable : un partenaire stable
Casarse : se marier
El borrador : le brouillon
Tirar los trastos a alguien : faore des avances à, flirter avec
Me acaban de poner muy cachonda : viennent de m’exciter
Un sujetador : un soutien-gorge
El coño : la chatte
Una cana : un poil blanc
D’autres mots utiles sur le thème de l’amour, dans tous ses sens, rencontrés dans les 8 épisodes de cette troisième saison :
Nos acostamos : nous avons couché ensemble
Los novios : les futurs mariés, les mariés
Soltero : célibataire
Follar : baiser, niquer
Superarlo : oublier, passer à autre chose
Estar a dos velas : c’est la dèche
Hemos roto : nous avons rompu, nous nous sommes séparés
Tirarse una tía : se taper/baiser una nana/une meuf
Estar pillado por : avoir un béguin pour, être amoureux de
Correrse : jouir
D’autres mots encore sur le même sujet qui pourront vous être utile :
Un fantasme : una fantasía
Una paja : une branlette
Romper con : rompre avec, casser avec
Salir del armario : faire son coming out
Valeria est une adaptation de l’œuvre littéraire de l’auteure italienne Elísabet Benavent. Voici un lien pour vous procurer l’ensemble des quatre livres qui composent la saga en espagnol :
Le wikipédia français le présente comme l’un des plus anciens rappeurs de la scène espagnole. Ce qui est sûr c’est qu’après près de 30 ans de carrière et à 48 ans, Ignacio José Fornés Olmo, alias Nach, est toujours en pleine forme ! Il vient de sortir un son qui va devenir un de ses plus gros succès selon moi ‘Yo no’ (qui signifie ‘pas moi’) :
Cette chanson est une critique à de très nombreux sujets de société actuels avec des références précises. Nach sait peindre comme jamais le monde qui l’entoure dans ses raps. Chaque phrase de ‘Yo no’ résonne comme une réflexion très pertinente : ‘Quieren que haga bailes raros, yo solo tengo palabras.’ (Ils veulent que je fasse des danses bizarres, moi je n’ai que des mots). Certaines pépites sont bien cachées : ‘Del hip hop Nos queda la tercera letra junto a las dos últimas’ (la troisième lettre : P et les deux dernières O P… soit ‘pop’).
Vocabulaire de la chanson :
Raro : bizarre
Callado : silencieux
Sin rumbo : sans cap, sans direction
Acertijos : énigmes
Las bragas : la culotte
La portada : la couverture, la une (la première page)
Una puñalada : un coup de couteau
Un símil : une comparaison
La guita : le pognon
La codicia : la cupidité
Ailleurs sur le site
Nach est sans doute l’un des artistes les plus cités sur site (et à raison !), étant donné l’intérêt que je lui porte. Retrouvez mes autres recommandations de Nach : ici, ici et encore ici.
C’est à vous
Je trouve que les chansons de rap sont l’une des meilleures ressources que nous pouvons avoir pour découvrir du vocabulaire.
Le rap est-il un style de chansons que vous utilisez dans votre apprentissage d’une langue étrangère ? Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi ? Quels sont vos rappeurs ou titres que vous écoutez en boucle ?
Elle ne fera sans doute pas l’unanimité, mais moi j’aime bien l’initiative : Netflix lance une comédie musicale sur le thème des contes avec Sebastián Yatra et Nía Correia en acteurs principaux.
Le nom de cette comédie musicale est “Erase una vez… pero ya no“. Le thème des contes peut paraître enfantin, mais attention, cela ne l’est pas forcément, voire pas du tout en l’occurrence !
L’amour y est traité comme dans la vraie vie, ou presque. En tout cas, il sera bien plus captivant pour un adulte que de revoir tous les films de princesses Disney en espagnol.
Vocabulaire de la bande annonce :
Cercano : proche
Virgen : vierge
El medievo : l’époque médiévale
Me lo estoy follando : je me le tape
El hechizo : le sort, le sortilège
La maldición : la malédiction
Ambientalista : écologiste
Mon avis sur la série
La bande-annonce donne un bon aperçu de l’humour employé dans cette série, ainsi que de la magie qui s’en dégage. Comme s’en offusque le personnage à la fin de la vidéo, il vaut mieux éloigner les enfants de ce conte ! En effet, l’amour y est cru, les personnages ont des rôles saugrenus et à l’opposé de ce qu’on pourrait attendre d’eux dans les contes, et les déboires financier du lieu qui accueille l’intrigue n’intéresseront que les plus grands.
C’est un formidable conte raconté en 6 épisodes d’à peine 30 minutes. Vous y retrouverez tous les mots couramment utilisés dans les contes. On y retrouve un peu l’absurdité et l’ingénuité des enfants Baudelaire dans le fait que tous les personnages doutent de la réalité du conte ou non, qu’ils jouent avec le spectateur de temps à autre, notamment lors des scènes de chants qui comme dans les comédies musicales arrivent comme un cheveu sur la soupe.
Plein de sujets actuels sont insérés avec plus ou moins de finesse dans la série : comme les préoccupations écologiques et la souffrance animal (lorsqu’il s’agit de libérer le dragon par exemple), de l’utilisation du langage inclusif qui a beaucoup été critiquée, mais dont l’auteur de la série assure qu’il ne tourne pas en dérision son utilisation, etc.
Cela fait un très long moment que nous nous sommes entretenus toi et moi… ou plutôt que je ne t’ai pas partagé une information ou un coup de cœur hispanophone croustillant… eh bien, j’espère que ce sera le cas aujourd’hui avec cette nouvelle pépite que nous offre ce duo de Rigoberta Bandini et Amaia (deux chanteuses très en vogue dans le panorama de la pop espagnole du moment).
Leur chanson “Así bailaba” est un pied de nez à “Los días de la semana“, une chanson qui a sans doute très mal vieilli avec le temps dirons-nous. Cette chanson était interprétée par une bande de clowns qui était connue sous le nom de “Los Payasos de la Tele” (les clowns de la télé). Parmi eux, “Fofó” (Alfonso Aragón Bermúdez) est le clown qui interprétait cette chanson lors de l’émission.
La chanson date de plus de 50 ans, donc on comprendra pourquoi les paroles ne sont plus d’actualité, mais il fallait bien que la nouvelle génération s’en moque un peu et permette de dire tout haut à tous que les choses évoluent et espérons-le dans le bon sens.
Attention : la chanson est entêtante !
Vocabulaire de la chanson :
El payaso : le clown
Los días de la semana : les jours de la semaine
Almorzar : déjeuner (manger le midi)
Planchar : repasser
Limpiar : nettoyer
Lavar : laver
Coser : coudre
Barrer : balayer
Guisar : préparer, cuisiner
Rezar : prier
En plus du vocabulaire des tâches ménagères, il est possible de revoir celui des jours de la semaine :
Et voilà donc ce que donne la nouvelle version qui est bien plus intéressante vocalement (mais ça c’est normal puisqu’on ne demande pas à un clown de bien chanter !) et dans l’écriture des paroles.
Il y a plein de touches d’humour liées à la manière de vivre des jeunes générations (vous verrez que la danse n’est plus du tout la même !) et des petites références à leurs carrières respectives. Tout est réalisé avec tant de bienveillance, de bonne humeur, que ça donne envie de danser comme ça, sans jamais s’arrêter ! ¡ Niñas y niños del mundo : a bailar !
Vocabulaire de la chanson :
Estar de guasa : être d’humeur à rigoler
De reprente : soudain, tout à coup
Hemos amanecido : nous nous sommes levé(e)s
El volumen : le volume
La espalda : le dos
Fregar : laver
Bordar : broder
Tender : étendre
Una avioneta : un avion de tourisme, un petit avion
Le point grammatical : tener que
“La niña hoy no puede lavar, porque es que tiene que bailar.”
Cette formulation indique une nécessité personnelle forte d’effectuer l’action. La construction se forme ainsi : avec le verbe “tener” (conjugué au temps que l’on souhaite) + que + verbe à l’infinitif.
Ces deux chansons peuvent permettre d’évoquer de parler d’une ribambelle de sujets comme la différence entre deux générations, les occupations ménagères, le monde artistique et la danse…
Sur le sujet des tâches ménagères, nous avons émis notre avis sur une initiative d’une école en Espagne; cette démarche doit inviter à la réflexion sur les matières et sujets que nous abordons tout au long de l’éducation.
J’espère que cette découverte vous aura plu. On se retrouve très vite pour de nouveaux partages !
L’article qui suit a commencé à être rédigé il y a plus de deux ans ! Désolé si les nouvelles ne sont plus fraîches, si l’article n’est pas aussi complet que je ne l’avais envisagé… Je décide aujourd’hui tout de même de le publier car il me semble comporter quelques éléments essentiels pour qui souhaitera s’informer ou partager des informations sur le sujet du fonctionnement politique de l’Espagne.
La monarchie espagnole est vivement critiquée ces derniers temps. Si le rôle de Juan Carlos I a longtemps été salué pour son importance dans la transition entre la dictature de Franco et la démocratie qui s’en suivra, il semble de moins en moins pertinent ces dernières années. Les nombreuses affaires qui tournent autour de sa personne et des autres membres de la famille royale donnent aux espagnols l’envie de tester une 3e république plutôt qu’une monarchie.
Juan Carlos I (né le 5 janvier 1938) a été désigné par Franco comme son successeur. C’est ainsi qu’il devient roi le 22 novembre 1975, deux jours après la mort de Franco.
Depuis quelques années, il multiplie les scandales : safari au Botswana en 2012 qui a coûté 30 000 euros (payé par un homme d’affaires saoudien), alors même que la crise économique est au plus fort en Espagne, soupçon de corruption lors de l’attribution d’une ligne de TGV en Arabie Saoudite (on parle de 65 millions d’euros)…
Même si son fils Felipe VI a pris la succession le 19 juin 2014, l’image de la famille continue d’être entachée et c’est pourquoi Juan Carlos a décidé de s’exiler.
Les espagnols commencent à remettre en cause le concept de monarchie.
Felipe VI est né le 30 janvier 1968 à Madrid.
Depuis son arrivée, il essaye tant bien que mal de redorer l’image de la famille royale. Il a notamment retiré la dotation annuelle du Palais royal à son père qui est estimée à 194 000€ par an. ll a également annoncé qu’il renonçait à l’héritage de son père.
La monarchie parlementaire espagnole
Le roi n’a que très peu de pouvoir en Espagne, il a davantage un rôle de représentant.
La monarchie critiquée en chansons
Le groupe Ska-P dénonce frontalement la Monarchie lors de son retour en 2018. “Jaque” est le terme utilisé aux échec pour dire “Echec” (au roi)
Le groupe La Raíz avait fait la même démarche en 2016. Une des acceptions du verbe ”rodar” signifie ”débouler, dégringoler”, ce qui donnerait ”la couronne dégringole”
Le coup de grâce : l’exil de Juan Carlos
Un sondage de 2020 indique que si un référendum était organisé en Espagne, 40% des sondés voteraient pour une république, contre 34% pour garder la monarchie; le reste serait indécis ou n’irait pas voter. Explication du sondage en espagnol. D’autres sources notent même un vote en faveur de la république à hauteur de près de 50% des sondés (source) !
En ces temps de pénuries d’huile en France et notamment de tournesol (car essentiellement tournée vers la production Ukrainienne), nous allons devoir nous tourner au moins provisoirement vers d’autres huiles. Aujourd’hui, regardons du côté de l’Espagne qui est le 1er pays producteur mondial d’huile d’olive avec près de la moitié de la production mondiale. Environ 75% de la consommation d’huile d’olive en France provient de l’Espagne.
Un excellent documentaire sur la fabrication de l’huile d’olive :
Et non contente de produire une très grande quantité d’huile d’olive, l’Espagne remporte presque tous les classements en terme de qualité (même si la France parvient depuis peu à lui faire concurrence notamment sur le tableau de la bio). Les huiles d’olive extra vierge (aceite de oliva Virgen Extra) sont réputées mondialement pour leur qualité, elles possèdent des critères nutritionnels beaucoup plus poussés que les autres productions d’huiles d’olive. Entre autres détails techniques, la différence est que l’huile olive extra vierge est obtenue à partir de la première trituration d’olives; à la différence des autres huiles qui vont nécessité d’autres opérations et seront de moins bonne qualité.
L’huile d’olive de ‘Finca la torre’ est très réputé (lien d’affiliation Amazon) :
L’olivier fait définitivement partie de la culture espagnole. En 2016, l’excellent film espagnol ‘El Olivo‘ réalisé par Icíar Bollaín revient sur une histoire d’arbre millénaire qui va bouleverser la vie d’une famille. Elle est a priori inspirée de faits réels. Entre la fable et le road-movie, ce film va vous émouvoir. Mais c’est aussi une excellente manière de questionner sur le prix de la nature, sur les dérives de l’urbanisme moderne…
Pour les profs : pour travailler sur ce film dans vos classes, voici le dossier pédagogique réalisé pour la diffusion du film lors du festival du cinéma espagnol de Nantes.
Pour se procurer le DVD du film ‘El olivo’ (lien d’affiliation Amazon) :