Une restauration d’oeuvre qui tourne à la catastrophe
Ce n’est pas une première, l’Espagne refait dernièrement les titres pour une restauration d’art catastrophique… et c’est peu dire ! Comme une image vaut mieux que mille mots, je vous laisse juger :
Vocabulaire de la vidéo :
Asombro : étonnement, stupéfaction
Mudanzas : déménagement(s)
El marco : le cadre
Muebles : meubles
Oscuro : sombre
Limpiar : nettoyer
Calefacción : chauffage
Increpar : réprimander
Atónito : stupéfait, sans voix
Il faut dire qu’avec un restaurateur de meubles, il était peut être difficile d’espérer beaucoup mieux ? Certains disent que la nouvelle oeuvre est beaucoup plus moderne… Par chance, ce tableau n’est qu’une copie de “Inmaculada” de Bartolomé Esteban Murillo (peint vers 1678) et conservé au musée du Prado à Madrid.

Un article sur ce fait divers sordide dans le monde de l’art espagnol
Un précédent dans le monde de l’art espagnol
Les circonstances étaient différentes mais le résultat a été tout aussi dramatique ! En août 2012, Cecilia Giménez Zueco, qui a alors 81 ans, entreprend de restaurer une oeuvre dans une église (“Ecce homo” peint par Elías el García en 1918). Bien mal lui en prend puisque sa restauration va faire le tour du web.
La localité qui hébergeait l’oeuvre a connu une grande affluence les semaines qui suivirent les faits, grâce notamment à une médiatisation très importante de cette restauration “ratée”.
Une présentation des faits et interview de la femme qui a repeint l’Ecce homo :
Vocabulaire de la vidéo :
Por su cuenta : d’elle-même, à son compte
Discutible : contestable
Hacerse cargo : prendre les choses en mains, s’occuper de
Prohibido : interdit
Municipio : commune, municipalité
Arrepentirse : regretter
Disgustada : contrariée, dépitée
Volcarse : se démener, se dévouer
Adelanto : aperçu, extrait