Dans la demeure des fleurs

La casa de las flores – série Netflix

Une fois les très grandes productions espagnoles regardées, que pouvez-vous bien vous mettre sous la dent ? Un début de réponse peut se trouver dans cette série mexicaine “La casa de las flores”. Voici en quelques points pourquoi vous devriez y jeter un œil :

Un humour mordant

Dès le premier épisode, on découvre des situations totalement ubuesques, dignes des plus grandes telenovelas : des problèmes familiaux à n’en plus pouvoir, un suicide ou un meurtre qu’il faut cacher à tout prix en plein jour de fête…

Un espagnol lent

Très très lent parfois même. Une exagération qui est caractéristique des telenovelas. Cela peut à la fois contenter ceux qui débutent dans l’apprentissage de l’espagnol, tout comme exaspérer ceux qui ont un niveau plus avancé.

Des épisodes courts

Il peut parfois être compliqué de réserver de longues plages horaires pour se poser et apprécier pleinement un épisode d’une série ou un film. Surtout que les espagnols ont une tendance fâcheuse/extraordinaire (gardez la mention qui vous convient le mieux) à allonger leurs épisodes de séries à 1h/1h10 facilement. Le format choisi pour “La casa de las flores” est de 30 minutes.

Des thématiques actuelles

Même si les sujets abordés sont très marqués et pas représentatifs de tout le Mexique, ils sont néanmoins importants et montrent des réalités peu réjouissantes du pays : homophobie, racisme…

Un autre accent

Vous n’êtes pas sans savoir que l’espagnol (ou plutôt devrait-on dire le castillan) est parlé dans plus d’une vingtaine de pays. Et toutes les régions ont des particularités que ce soit dans le vocabulaire ou dans les intonations. Au départ, il est possible de ne pas reconnaître un mot car il est prononcé très différemment. C’est en écoutant des accents très variés qu’il va être plus facile par la suite de déchiffrer des discours dans n’importe quel pays hispanophone !


Si cette petite sélection d’arguments ne vous suffit pas, jugez-en par vos yeux, grâce à cette bande-annonce :

Vocabulaire de la bande-annonce :

Amante : maîtresse

Relajarse : se calmer, se détendre

Envidia : jalousie

Prohibido : interdit


Vocabulaire du 1er épisode

Ejemplar : exemplaire

Matriarca : matriarche, matrone

La verdad : la vérité

El presupuesto : le budget

El aguafiestas : le rabat-joie, le trouble-fête

Avisar : prévenir, avertir

Florería : magasin de fleurs

Espantar : effrayer, faire peur à

Bajón : avoir un coup de barre, une chute de tension


Vous avez la parole

Avez-vous vu cette série ? Avez-vous envie de la voir ? Avez-vous d’autres recommandations de séries/telenovelas à faire ? Tout ceci se passe ci-dessous dans l’espace commentaires !

L’éternelle sorcière [série colombienne Netflix]

On commence la période d’Halloween en douceur, avec une série comportant une sorcière, mais une sorcière romantique ! “Siempre bruja” est une série colombienne imaginée et écrite par Ana María Parra et Diego Vivanco pour Netflix. C’est une adaptation du roman “Yo, bruja” d’Isadora Chacón. C’est la deuxième série originale colombienne réalisée pour Netflix après “Distrito salvaje” (2018).

Les 10 épisodes (d’environ 45 minutes) de la saison 1 de “Siempre bruja” sont disponibles depuis début 2019 sur Netflix.

Mon avis sur le 1er épisode de la série : ce n’est assurément pas la série de l’année, mais elle change de l’ordinaire. L’histoire est originale, même si elle n’est pas extraordinaire. Le gros avantage pour nous de cette série est de nous faire écouter l’accent colombien.

La bande-annonce de la série :

Vocabulaire de la vidéo :

Dueño : propriétaire

Bruja : sorcière

Vencido : battu, vaincu

Oler : sentir

Cenizas : cendres

Hechizo : sort, sortilège

Miedo : peur

Une critique élogieuse de la série : https://www.elespectador.com/entretenimiento/medios/siempre-bruja-una-serie-para-encantar-articulo-836738

Une critique qui l’est un peu moins : https://www.lavanguardia.com/series/netflix/20190226/46693123341/netflix-siempre-bruja-temporada-1-critica-series-colombianas.html

Le roman qui a inspiré cette série [lien d’affiliation Amazon] : Yo, bruja